Rêverie aux pâquerettes [Viendez les gens! -]

Il était tôt, très tôt, trop tôt.
Le soleil avait pointé un début de rayon dans la chambre de Wamillou, timide certes, mais suffisant pour éveiller les sens de notre jolie elfette.
Et la voilà qui, à peine debout décidait d'aller observer l'éveil de la nature dans la vallée. La rosée s'estompait peu à peu sous le jour naissant tandis que les premiers animaux poussaient des cris de joie devant la beauté de ce matin. Car il était beau, oui. Lumineux, frais mais doux, tendre, charmant. Plein d'odeurs et de murmures, de couleurs et de chatoiements : un silence retentissant d'émotions.
Alors, elle gambadait parmi les pâquerettes, aussi blanches que sa robe, aussi matinales qu'elle. Tout en faisant la course aux graines de pissenlits et en riant avec les oiseaux elle savourait la joie d'être elle-même, d'être en vie et heureuse.... Ou presque.

Un nuage voile le soleil, une ombre éclipse les couleurs, un bruit fait fuir les boules de poils et de plumes... Dans sa tête, c'est l'orage. A quoi sert une vie si on est seule? A quoi servent les sensations si c'est pour périr dans un océan de solitude? Et l'argent dans tout ça, à quoi bon amasser des richesses non partagées?

En effet, la mignonne aubergiste, toujours pleine de bonne humeur d'entrain et de joie et baaah.. N'a pas vraiment d'amis. Oui, des connaissances certes mais.. Personne à qui se confier, personne à aimer et à chérir. Plus de parents non, elle est reniée par ses géniteurs déçus. Il y aurait bien eu Elwyr mais... La timidité est l'ennemie jurée de l'amour. Alors, le temps est passé et l'espoir est mort.

Elle s'allonge, pose sa tête sur un sol parsemé de couronnes blanches et ses boucles blondes se mêlent aux cœurs jaunes. Elle songe. Le songe dure et l'enveloppe dans le cocon duveteux d'un havre de vraie paix, où tous les rêves sont permis, surtout les plus fous. Et soudain, dans celui-ci une main amie se tend, une connaissance ressurgit de sa mémoire la plus profonde. Une alliée possible dans l'auberge, une compagne de rires et de discussions.. Elle doit la retrouver!

[Ça me rappelle trop un de mes RP sur lto2 ça... T.T. Enfin bref, si y'a des gens qui veulent m'embêter, libre à vous... ^^]

Il était tôt certe!
Fregrant s'était levé de bonne heure ce matin pour aller marcher, se détendre et oublier un petit moment la forge! il avait pris soin de bien fermer la boutique et de ranger ses outils hier soir. C'était donc le moment de décompresser, de vider toutes ces pensée d'acier de son esprit!
C'était dans la vallée qu'il avait decidé d'aller. Il aimait bien cette étendue vaste et plat. C'était un charme qu'il ne trouvait pas en forêt! Il avait laissé sa cotte de maille et ses canons d'avant bras à la forge, afin de pouvoir marcher à son aise et il avait pris une petite sacoche de tissu pour y mettre sa gourde et une miche de pain. Mais il gardait quand même son épée, au cas ou!
Cela faisait environ vingt minutes qu'il marchait et decida de trouver un coin ou s'arreter. Il vît plus loin un près, très vert, qui semblait convenir à la perfection. Il s'approcha donc ce se coin de verdure qui semblait être vide de toutes population. il cherchait un coin confortable, ou la rosée du matin avait disparu. C'est alors qu'il aperçu un bloc de pierre suffisamment plat pour s'assoir. Mais en se dirigeant contre cette pierre, il trèbucha sur quelque chose, on aurait dit une jambe!
Il s'étala sur l'herbe, puis en se retournant pour voir sur quoi il s'était encoublé, qu'il remarqua une elfe, qui devait être couchée la et qui s'était redressée, aussi surprise que lui!

"Oh Excusez moi" Dit Fregrant un peu gené!
"Je ne vous ai pas fait mal au moins?"

Le sommeil l'engourdissait peu à peu, tandis que les rayons du soleil de plus en plus chauds la berçaient tendrement lorsqu'elle sentit quelque chose lui taper violemment dans la jambe. Un peu surprise elle se redressa vivement, sans être complètement éveillée. Ses boucles blondes luisantes de lumière coulaient de part et d'autre de son visage comme si... On lui avait écrasé un pot de miel sur la gueule.

La chose se révéla être un humain. Plutôt grand et fort (enfin surtout par rapport à elle), pas spécialement laid. Un homme normal, qui semblait dans la force de l'âge.

Et il parlait! Oui oui, il s'excusait de lui être rentré dedans comme ça... Ah oui, heurt, mal... Il faut s'énerver un peu quand même.. Bon on y va..
Et d'un ton très peu convaincu, elle entama la tirade suivante :

"Bien sûr que oui que vous m'avez fait mal! Non mais ça va pas la tête de se balader comme ça sans regarder où vous mettez les pieds!!!"

*C'est ce que tu fais tout le temps idiote!! Oui bon ça va hein...*

Elle se rallongea à moitié, profitant une dernière fois de la quiétude matinale troublée. Maintenant que le charme était rompu et que l'aurore était bien avancée... Il lui fallait regagner son auberge. Un bon et elle était alerte et motivée... Encore fallait il le faire.

Son attention se porta de nouveau sur l'homme. Elle esquissa un sourire signifiant qu'elle ne lui en voulait pas trop...

*Allez, un effort, debout!*

Fregrant était très gené de la situation. Il ne savait pas trop quoi faire lorsque l'elfe répliqua d'un ton qu'il trouvait étrange, entre l'enervé et le gentil:

"Bien sûr que oui que vous
m'avez fait mal! Non mais ça va pas la tête de se balader comme ça sans
regarder où vous mettez les pieds!!!"

*Bien sûr que tu lui a fait mal! réflechit, tu lui a marché dessus.*

Le forgeron, qui ne savait que dire, cherchait des excuse mais sa tête, confuse et encore embrumée par un réveil difficile,n'avait rien à lui proposer de vraiment convaincant! Il resta debout trente secondes, avanca d'un pas, puis se décida et sur un ton amical:

"Je suis vraiment desolé, si je puis faire quoi que ce soit pour m'excuser!"

Il en profita pour observer l'elfe. De long cheveux blond et un joli visage. Mais ce qui frappa Fregrant, c'était ses yeux verts, beaux et profonds qui la rendait ravissante!

Au bout d'un instant, la jeune elfe parvint à se lever, et répondit sur un ton plus polit à son interlocuteur qui semblait bienveillant, et plus gêné qu'énervé par la réaction de Wamillou.

"Non merci, ça ira. Je n'ai déjà plus mal... Par contre, il est l'heure pour moi d'aller travailler je le crois bien. Si vous vous ennuyez un de ces jours, passez à l'auberge, c'est moi qui la tient."

Puis avec un amical salut et un resplendissant sourire, elle demanda silencieusement d'un air interrogateur à l'homme si elle pouvait se permettre de se retirer.

[C'est court, c'est moche et ça a mit du temps pour venir... Sorry, j'suis crevée ><]

Rêverie aux pâquerettes [Viendez les gens! *-*]

Rêverie aux pâquerettes [Viendez les gens! -]