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 Ainariël Vaerëli Gwawënia, Grande Maîtresse de la Confrérie du Feu

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AuteurMessage
Gwawënia
Maître de Confrérie
Gwawënia


Messages : 30

Feuille de personnage
Race: Haut Elfe
Emploi: Maîtresse de la Confrérie du Feu
Popularité : 35

Ainariël Vaerëli Gwawënia, Grande Maîtresse de la Confrérie du Feu Empty
MessageSujet: Ainariël Vaerëli Gwawënia, Grande Maîtresse de la Confrérie du Feu   Ainariël Vaerëli Gwawënia, Grande Maîtresse de la Confrérie du Feu Icon_minitimeVen 29 Mai - 15:30

Nom : Ainariël Vaerëli

Prénom : Gwawënia

Race : Haut-Elfe

Age : Cent douze ans

Description physique elfique :

Semblable à ceux de sa race, Gwawënia à la peau claire et le visage fin où trônent, au milieu de celui-ci, deux grands yeux marrons au regard ardent. De longs cheveux couleur feu bouclent sur ses fines épaules en une éruption de couleur éclatantes, semblable à un parure de rubis. Du haut de ses deux mètres dix, sa taille est celle de ses confrères et consœurs et est naturellement plus grande que la plupart des autres races. Son corps est svelte et élancé, bien dessiné, bien qu'un peu trop fin, ce qui a pour effet de diminuer considérablement la taille de sa poitrine. Néanmoins, elle reste une très jolie femme. Elle porte généralement une longue robe orangée, cette couleur étant sa couleur préférée, avec le rouge, qu'elle a achetée dans une ville voisine de Binla. Elle porte aussi un collier où est accroché un pendentif en forme d'arc, l'emblème de la cité où elle vivait.

Description physique dragonesque:

Sous sa forme véritable, celle qui vit en Gwawënia, cachée et enfouie, Gwawënia est un jeune dragon. Bien qu‘il semble frêle et fragile, il se révèle être impitoyable, à l‘image de la haute-elfe que les gens ont l‘habitude de voir. Recouverte de fines écailles rouges sang, rappelant son élément de prédilection, sa peau se révèle être un cuir solide et épais, le protégeant de bien des armes. Deux grands yeux, globuleux, ornent son long visage, de chaque côté, lui offrant une vue optimale. Des écailles mi-dures, pointues, longent sa colonne, remontant jusqu‘à sa tête, se terminant par une multitude de petites écailles pointues, sur le haut de sa tête. Partant de son dos, deux ailes fines, recouverte d’un cuir rouge, peuvent l’emmener parmi les nuages pour mieux traquer ses futurs proies. Des paires de griffes acérées à ses serres se marient parfaitement à ses crocs aiguisés, offrant une vision d‘horreur à qui pose son regard sur cette créature.

Description du caractère :

D'un caractère hautain et méprisant, Gwawënia sait se faire haïr, autant par les "êtres inférieurs", que par ceux de sa caste. Elle possède une attirance prononcée pour tout ce qui flambe et brûle, suite au don de sa mère. Bien qu'hautaine, elle sait se faire apprécier par ceux qu'elle juge digne de porter son affection. Bien élevée, elle ne peut se défaire de certaines traditions, en particulier pendant les repas. Ses idées sont bien précises, par exemple celles de sa vie future. Elle est très têtue, à tel point qu'il est difficile de lui ôter une idée de la tête. Elle est aussi habituée au luxe, elle adore tout ce qui brille et qui coûte cher, et aura du mal à se faire à la petite vie citadine, bien qu'elle n'aura sûrement pas d'autre choix.

Histoire personnelle :

Il y a de cela cent-six longues années, alors que les Grandes Terres sortaient enfin d'une période sombre, marquée par la reconstruction massive de la souveraineté elfe qu'un jeune enfant vint au monde. Son corps était frêle et fin, caractéristique de sa race. Un mage blanc, guérisseur prit délicatement l'enfant aux cheveux roux et le tendit à sa mère, Nwï, qui pleurait de joie. Cette joie, Gwawënia, puisque tel est son nom, en aura été entourée pendant toute son enfance.
A ce moment, la famille Vaerëli était prospère, riche, anoblie et tout semblait aller pour le mieux, jusqu'au jour où...

Huitième jour du deuxième mois de la trois millième années elfique est la date exacte, même si, à présent, pour elle, ces temps mémoriaux sont si éloignées qu'elle peine à s'en souvenir avec la précision que ces moments mériteraient. Le jour se lève, le soleil brille intensément. Si l'ouïe des elfes avaient été plus fortes, si les elfes chargés de surveiller la vaste plaine qui entoure la cité elfique n'avaient pas abusés des alcools nanesques, même s'il fut impossible pour eux de se l'avouer, si la chance avait été de leur côté, alors ils auraient pu entendre, au loin, un long et sourd vacarme, des milliers de pieds et de pattes marchant au pas dans leur direction.
La troupe arrivait à un bon kilomètre de la cité, mais c'était déjà trop tard. La corne hurlait, la garde s'activait, la troupe ennemi était aux portes. En une fraction de seconde, la porte blindée, normalement si solide éclatait en un millier de morceaux. Là, la garde eut une vision d'horreur.

Des métaux, des dizaines, des centaines de lances en métal, rouillées, mal forgées qui fonçaient sur la garde. Impuissante, elle vit un quart de ses troupes transpercer. Moins d'une minute après, des centaines de gobelins, montés sur des loups macabres, en décomposition, armés de leurs crocs acérés, foncèrent sur la troupe qui tenta tant bien que mal de se protéger et de riposter. Puis, des dizaines de dizaines de gobelins, à pied, prirent possession des maisons, tuant, massacrant et lacérant les populations civiles. Les vagues successives vinrent à bout de la garde de la citadelle. Le peuple tenta de se réfugier dans les différents châteaux de chaque famille noble. Mais les portes restèrent désespérément closes.

Dans l'un des châteaux, le château Vaerëli, une jeune elfe à la peau claire observait, de sa fenêtre, les archers qui s'affairent à tirer sur les créatures qui hantaient la citadelle. Une garnison se préparait, dans le sous-sol. Son père, Horànör élaborait un plan, comme le seigneur de chaque château, si celui-ci ne fut pas trop lâche pour fuir.


"Gwawënia !"

La voix de son père était, elle s'en souvient, autoritaire... Obéissante, elle descendit les escaliers, relevant le bas de sa robe. Elle et sa mère se devait de fuir au plus vite. Horànör, au fond de lui, même s'il s'efforçait de le nier, savait ses chances de survivre nulle. On tapait désespérément à la porte et des cris se faisait entendre, les derniers villageois mouraient.
D'un coup d'œil, la jeune haute-elfe observa son père avec effroi. Dans ses yeux, elle pouvait lire ses pensées, sombres pensées. Elle gardera le silence, observant les yeux de son père où elle pouvait se contempler. Son reflet était net, précis. Ses longs cheveux roux formaient d'interminables boucles pour retomber élégamment sur ses épaules. Son visage, fin et clair, reflétait les quelques torches qui illuminaient la pièce. Son regard était dessiné de deux yeux à la braise ardente. Elle ferma un moment les yeux, se persuadant qu'elle reverrait son père très vite. Ce ne fut jamais le cas.

Puis, sans un mot, un homme, en toge, d'une quarantaine d'années, invita la mère et sa fille à le suivre. Il appuya sur une lourde brique et un mécanisme ancien tira le mur vers le bas, libérant un passage étroit. Sans jeter un regard à l'homme en toge, elle se faufila dans le dédale, prenant soin de ne pas frôler les murs, pour garder sa robe orange dans un bon état. Arrivé à un embranchement, elle laissa l'homme choisir du chemin, incapable de savoir où était la sortie, si sortie il y avait.
Après un long moment passé dans ce labyrinthe, ils arrivèrent au dehors. Durant toute la marche, l'homme avait tenté d'établir un contact avec l'elfe à la peau claire, sans résultat. Elle ne voulait pas parler avec cette personne qui était, à ses yeux, indigne de lui adresser la parole.

Ils étaient arrivés en pleine cambrousse, avec comme seule vue la forêt, la forêt, que la forêt.
Naturellement, elle avait suivi l'homme, tout comme sa mère. Cette dernière et Gwawënia discutaient souvent, mais mettait toujours l'homme à l'écart. Elles le poussèrent à bout, ne lui adressant jamais la parole, gardant le silence lorsqu'il était là. Bien entendu, il avait entendu les deux hautes-elfes parler et il connaissait très bien leur opinion à son sujet.
Jusqu'au jour où, après une bonne semaine de marche, d'escalade et de nage, les trois rescapés arrivèrent aux portes d'une ville. Là, Nwï se débarrassa sans remords du guide. Elle le brûla sur place, en posant sa main dans son dos. Il ne restait qu'un tas de cendre de l'homme ignoré. Gwawënia, fascinée, demanda à sa mère de lui enseigner quelques sorts, ce qu'elle fit.

La mère n'eut que le temps de lui enseigner et de lui offrir la passion de feu et un léger sort qui lui permettait de créer une flamme, lorsqu'elle attrapa une maladie, incurable d'après les guérisseurs de la ville voisine. Elle fut balayée en moins d'un mois. La haute-elfe pleura sa perte pendant un long moment, dépensant les quelques pièces qu'il lui restait en nourriture et en vêtements. Elle décida de quitter cette ville pour s'installer plus loin, seule, avec comme seul bagage l'amour du feu et de son peuple.

La Haute-elfe fut accueillit chaleureusement à Binla par Kénolstraz, le Grand Dragon de la Terre. Celui-ci connaissait feu Horànör, le père de Gwawënia, avec qui il partageait des secrets dont peu pouvaient imaginer l‘ampleur. Gwawënia ne le comprendrait que plus tard. C‘est ainsi que, par pure relation, elle acquit le rang de reine de Binla. Elle resta sage et posée un instant, sournoise, mais le pouvoir lui monta vite à la tête. Taxant comme jamais, elle s‘enrichit vivement sur le dos du peuple, jouissant d‘un pouvoir sans fin. Mais tout bonne chose avait sa fin. Le peuple se rebella, soutenu par les Grands Dragons qui eurent raison d‘elle. Sans autre possibilité, elle s‘exila.

Elle voyagea jusqu‘à une ancienne et éloignée cité elfe, bien connue, quittant le Kinoi. Elle disparut pendant six ans.

Pendant cette vaste période, elle fut accueillit par une famille anoblie de la cité, jouant de son nom et de sa réputation pour se faire une place là-bas. Voulant s‘instruire, elle fit venir à elle un grand nombre de sorciers, souhaitant apprendre la magie. Elle choisit parmi eu le meilleur qu‘elle put trouver.

C‘était un vieil haut-elfe, dépassant les quatre cents ans et dont la connaissance surpassait les fortunes de tout ce monde. A l‘image de son peuple, il méprisait les races inférieures et fut ravi de partager, moyennant finance, son savoir. Pendant six longues années, elle s‘entraîna quotidiennement, faisant du feu son élément de prédilection, apprenant avec une facilité déconcertante de nombreux sorts. Le vieux mage savait les haut-elfes particulièrement doués pour la magie mais était interloqué par cette remarquable affinité avec l‘élément feu. Lorsqu‘elle tentait de lancer un autre sort, elle le manquait presque à chaque fois et il ne sut dire pourquoi.

C‘est lors de sa quatrième année d‘apprentissage que tout s‘emballa. Apprenant beaucoup des livres, Gwawënia en lut un particulièrement intéressant. Il concernait les Grands Dragons. Ceux-ci étaient rares par le monde et subsistaient en un nombre des plus restreints. Lorsqu‘un mourrait, un autre naissait. Parfois dans un œuf, parfois en quelqu‘un, quelque soit son sexe, son âge, du moment qu‘il partagea le sang d‘un ancêtre dragon.

C‘est ainsi que, par une nuit étoilée, que tout changea. En pleine nuit, elle se fut réveillée en sursaut, des douleurs monstrueuses attaquant son svelte corps. Se levant, elle marcha mécaniquement jusqu‘à l‘extérieur, espérant prendre l‘air, une impression de bruler lui envahissant la tête. Elle observa ses mains et constata avec effroi que sa peau se recouvrait d‘écailles.

Les gardes se souviennent encore du cri qui glaça la nuit elle-même.

Inconscience.

Gwawënia se réveilla après plusieurs jours de sommeil consécutifs. Cette expérience l‘avait exténuée et elle commençait à peine à maîtriser ses pouvoirs. Elle ne confia son histoire qu‘au vieux mage qui devint son confident. Loyal, il garda le secret et se retira, avec Gwawënia, de la cité, pour expérimenter les pouvoirs de la jeune femme au calme. Elle apprit beaucoup, conseillé par le mage. En deux ans, elle put maîtriser sa métamorphose à loisir, bien que cela l‘épuisait toujours. Elle avait acquis un pouvoir considérable mais restait, envers et contre tout, en deçà de ses attentes. Elle voulait toujours plus de pouvoir.

C‘est par une nuit sans lune qu‘elle se rendit compte que le mage ne lui apportait plus rien. Ses hurlement furent absorbés par les flammes qui le consumèrent.

Gwawënia rejoignit Binla, bien décidée à avoir sa revanche sur la ville. C‘est ainsi qu‘elle dévoila son terrible secret aux autres dragons. Kénolstraz lui confia que son père lui-même était un vieux dragon épuisé par le temps. Si épuisé que, lors de l‘attaque de son château, il ne put user de ses pouvoirs.

Quelques temps plus tard, Gwawënia prit la tête de la confrérie du feu, unique Grand Dragon des Flammes.


Signes distinctifs spéciaux :

Aucuns, une haute-elfe tout à fait normale, hautaine et arrogante à souhait ! Sauf peut-être des écailles qui poussent et une fâcheuse tendance à savoir cracher le feu.

Equipement :


  • Une bourse contenant le peu de pièces d'or qu'il lui reste.
  • Une dague en argent qu'elle garde toujours avec elle, cachée dans sa botte droite.
  • Un collier accompagné d'un pendentif en forme d'arc.
  • Une couronne créée par Reyblaru qu‘elle a gardée jalousement, unique vestige de son règne.


Fiche de personnage :


Haute-Elfe :
  • Force : 31
  • Dextérité : 32
  • Constitution : 30
  • Réflexe : 60
  • Intelligence : 85
  • Sagesse : 82
  • Popularité : 35


Dragon
  • Force : 66
  • Dextérité : 45
  • Constitution : 62
  • Réflexe : 60
  • Intelligence : 85
  • Sagesse : 82
  • Popularité : 20
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