Asuka Matsuo [Validée]

Nom : Matsuo
Prénom : Asuka
Race : Humain
Âge : 22 Ans

Description physique :
Asuka est une fille normale, ni jolie, ni laide. Elle a un physique commun pour une humaine sauf sa musculature assez développée pour une femme. Cependant, elle reste féminine d’un point de vue extérieur. Sa peau est blanche comme la neige ce qui contraste avec ses cheveux bruns qu’elle laisse voler au gré du vent. Sa tête en forme d’ovale accueille un nez pointu, des oreilles rondes et une petite bouche. Ses yeux sont d’un marron profond et laisse transparaître une certaine détermination. Asuka est assez grande pour une humaine et elle impressionne souvent par la fermeté de son visage. Parfois souriante, voire pas du tout, on a du mal à savoir ce qu’elle pense tant son visage est inexpressif.

Description du caractère :
S'il fallait décrire Asuka en un seul mot, ce serait sans aucun doute : Détermination. En effet, Asuka est ce qu'on appelle une forte tête. « abandon » et « impossible » ont disparu de son vocabulaire depuis très longtemps. Obstinée, elle va au bout de ses idées et de ses rêves. Peu importe le prix à payer ou les conséquences, elle se donne à fond.
Guerrière dans l'âme et dans la peau, elle n'est pas pour autant une tête brûlée. Elle n'acceptera pas de faire n'importe quoi, juste parce qu'elle en a reçu l'ordre. Réaliste et réfléchie, elle sait ce qui est juste et ce qui ne l'est pas.
Froide au premier abord, elle s’avère néanmoins une alliée de taille aux personnes qui sauront gagner sa confiance et son respect. Douceur ou compassion ne semble pas exister en elle, non pas qu’elle n’en ait pas, mais que pour elle, les faire ressortir est signe de faiblesse.

Histoire personnelle :
Unique fille d’une famille de quatre garçons, Asuka, a eu une enfance peu commune pour une petite fille. Née d'un père guerrier et d'une mère au foyer dévouée aux siens, la jeune fillette fut la dernière arrivée dans la famille, chose d'autant plus difficile pour elle. Rejetée par son père qui ne voulait que des garçons dans sa famille, Asuka fut très rapidement mise de côté par celui-ci et allouée aux tâches ménagères de la maison avec sa mère. Asuka avait une admiration sans limite pour tous les hommes de la famille et étrangement, plus particulièrement pour celui qui l'ignorait honteusement, son père. Lorsque celui-ci entraînait ses fils au combat dans la grange, Asuka restait des heures à les observer à travers une fente entre deux planches du mur. Sous un soleil de plomb ou dans le froid glacial de l'hiver, peu importe, elle ne ratait aucun entraînement. Le bruit des lames qui s'entrechoquaient, la gestuelle, les techniques d'attaque ou d'esquive...Tout la passionnait. Dès ses neuf ans, Asuka n'eut alors qu'une seule obsession : apprendre elle aussi.

Les refus incessants de son père qui ne voulait pas en entendre parler ne la dissuadaient pas. Des mois durant, Asuka s'obstinait à supplier celui-ci de lui donner sa chance, au grand désespoir de sa mère qui voyait son seul soutien s'envoler en fumée. A l'inverse de leur père, ses frères portaient un grand intérêt à la fillette et ce fut à leurs yeux qu'elle trouva grâce en premier. Ce fut donc eux qui eurent raison de l'obstination du patriarche. A 10 ans, Asuka passait enfin « de l'autre côté » du mur de la grange et prenait ses premières leçons de combat, à la seule et indiscutable condition qu'elle continue d'aider sa mère à la maison. La petite enchaînait donc tâches ménagères et entraînements à un rythme infernal. En quelques semaines à peine, Asuka était épuisée et à bout de force. Elle était effectivement bien trop jeune et trop fragile pour supporter une telle cadence. Sans compter que son père comptait bien sur cette fatigue pour décourager l'enfant et la laisser retourner à ses occupations de « fille ».

Une fois de plus, ce fut ses frères qui la sortirent de ce mauvais pas. Forts d'admettre que leur petite protégée avait une détermination plus forte que tout, ils décidèrent ensemble de la soulager de quelques tâches, au grand mécontentement de leur père. C'est ainsi que Asuka put continuer ses entraînements, chaque jour de plus en plus dur. Les mois passaient et la petite fille commençait à progresser un peu... Lentement, mais sûrement. Son point fort était sans conteste sa souplesse. Sa petite taille et son agilité lui permettaient d'esquiver les coups comme personne. Par contre, à l'inverse, ses forces plus que limitées ralentissaient considérablement sa progression en matière d'attaque. Pourtant rapide, elle ne donnait jamais suffisamment de puissance dans ses coups. En tout cas, pas assez pour l'emporter sur un adversaire. Ce fut donc là-dessus que son entraînement se concentra le plus. Ses frères lui apprenaient à concentrer ses forces, tandis que son père lui réservait des exercices musculaires dignes d'un soldat en caserne. Asuka peinait... Elle rentrait chez elle épuisée, sautant parfois le dîner pour aller se coucher directement. Ses muscles ainsi sollicités lui faisaient un mal de chien, mais Asuka ne baissait pas les bras. La lueur de fierté qu'elle lisait dans les yeux de son père quand il regardait ses frères, elle voulait la voir quand il la regardait elle aussi... Lui qu'elle admirait plus que tout malgré son mépris pour elle. Cela prendrait le temps qu'il faudra, mais il sera fier d'elle aussi un jour... Chaque remarque, chaque réprimande de sa part accroissaient plus encore sa motivation. Oui… Un jour, en la regardant, il ne verra plus une « fille » ...

A 14 ans, Asuka eut la merveilleuse surprise de recevoir à Noël sa toute première épée, offerte par ses frères. Etant l'âge où chacun d'entre eux avaient appris à s'en servir, ils pensaient qu'il en serait de même pour Asuka. Fabriquée par le nain forgeron de la région, celle-ci était faite « sur mesure » pour elle. Sa mère crut avoir une attaque, mais son père resta un peu sceptique. Elle n'était pas prête pour ça... Bien que petite pour pouvoir être manier par une enfant, cette épée restait tout de même une arme dangereuse et Asuka le savait tout autant que son père. Un pacte fut fait entre la fille et le patriarche. Elle gardait l'épée, mais n'apprendrait à l'utiliser que quand il la jugera apte pour ça.

Asuka continua donc ses entraînements avec acharnement. Les mois passant, son père fut forcé de reconnaître que sa fille faisait preuve d'une détermination et d'un courage qu'il n'avait pas soupçonné. Son corps devenait celui d'une jeune femme petit à petit, mais ce que l'on voyait surtout, c'était plutôt sa musculature grandissante de mois en mois. Chaque soir, Asuka sortait son épée de son fourreau, en caressait doucement la lame du bout des doigts, rêvant au jour où elle pourrait enfin apprendre à la manipuler.

Jour qui arriva pour ses 16 ans. Toute la famille réunie à table, le père souffla du bout des lèvres.

- Demain Asuka... Sois prête et ne me déçois pas.

Elle avait comprit. Le lendemain serait le grand jour, celui qu'elle attendait depuis maintenant deux longues années. Elle avait mis deux ans de plus que ses frères, mais elle y était arrivée. Elle aurait voulu crier de joie, sauter partout, mais elle n'en fit rien. Elle devait savoir se maîtriser. Une des premières choses que l'on apprend pour combattre... La maîtrise de soi. Elle se contenta donc d'un simple hochement de tête, tandis que chacun de ses frères lui adressaient un clin d'œil complice. Sa mère se tut. Elle avait bien comprit que jamais sa fille ne serait une fille comme les autres. Résignée, elle demanda juste à son mari de faire attention. Chose qui fit entrer l'adolescente dans une fureur sans précédent. Comment pourrait-elle être traitée normalement, si on faisait toujours attention à elle ? Asuka ne voulait pas qu'on la protège et encore moins parce qu'elle était une fille. Non, elle était une « Matsuo » avant tout.

Le lendemain commença donc l'entrainement à l'épée... Le cœur battant, Asuka entra dans la grange, son fourreau à la main, telle un gladiateur dans l'arène. Et ce fut à partir de ce jour-là que le regard de son père changea... Enfin presque. Du mépris, il passa à un regard intrigué. A la surprise de tous, Asuka fit preuve d'une facilité déconcertante à apprendre. Contrairement au combat à mains nues ou petites armes où elle avait fait preuve de beaucoup de difficultés et de lacunes, l'épée semblait obéir à chacun des gestes de la jeune fille. En quelques mois, elle connaissait nombre de techniques de parade, anticipant bon nombre de coups et elle s'avérait déjà inquiétante en matière d'attaque. Son agilité et sa souplesse lui étaient d'une aide précieuse. Un atout incontestable. Si Asuka avait dû mettre six ans pour apprendre à se battre à peu près convenablement, il ne lui en fallut que trois pour devenir une fine lame. A moins de vingt ans, elle était redoutable avec son épée.

Se sentant prête, il lui restait encore une étape de taille à franchir... Entrer à son tour dans la caserne où ses frères étaient déjà soldats depuis quelques années, auprès du patriarche. Mais une fois n'est pas coutume, elle se heurta au refus catégorique de son père. Une « fille » à la caserne, si douée soit-elle... Jamais. Seules les lingères, cuisinières et femmes de ménage y avaient leur place selon lui. Déçue, Asuka insista en vain. Même ses frères, pourtant ses alliés depuis le début, ne purent rien pour elle cette fois-ci. Mais c'était sans compter sur la détermination de la jeune femme.

Quelques temps après, son père étant parti en expédition plusieurs mois, Asuka se rendit dans la ville voisine et réussit à décider le propriétaire d'une taverne de l'embaucher. Chaque jour, Asuka se rendait donc à son travail. D'abord serveuse, Asuka se fit vite remarquer. Après avoir repoussé quelques prétendants imbibés d'alcool de façon plutôt musclée, elle finit rapidement videuse. Le propriétaire ayant vite comprit que la demoiselle pourrait lui faire une réputation et attirer ainsi de nombreux clients curieux pour remplir les caisses de son établissement. Un videur « femme » était chose rare. En quelques temps, sa réputation n'était plus à faire. Bien qu'elle rageait d'être ainsi présentée comme une bête de cirque, certains venant uniquement dans le but de se mesurer à elle, Asuka tint bon. Elle n'avait prit ce travail que dans un seul objectif et elle s'y tiendrait. Et puis après tout, ce poste lui permettait de continuer à pratiquer le combat et lui ferait une expérience dans le maintien de l'ordre.

Quelques mois après, Asuka avait réuni assez d'argent pour s'acheter ce pour quoi elle avait enduré tout cela.... Une armure. Émue, Asuka enfila son précieux achat afin de vérifier que l'armurier l'avait bien faite à sa taille et rentra chez elle, après avoir, avec soulagement, donné sa démission à la taverne. Dès le lundi suivant, la jeune femme se rendit à la caserne de son père. Les cheveux relevés sous son casque, vêtue de son armure et son épée à la taille, elle demanda à voir le recruteur. Une lettre à la main, écrite par elle-même, soit-disant de son père qui l'envoyait comme nouvelle recrue, elle se présenta donc naturellement. Le recruteur, faisant preuve d'un laxisme sans précédent en l'absence du responsable de la caserne, ne vérifia rien et accepta sa candidature sans broncher. Surpris quand même, il se dit qu'elle était malgré tout la fille du responsable, alors autant ne pas faire d'histoires. Et puis, comme beaucoup, il avait entendu parler de « la videuse ». Cela lui parut donc plausible. Il lui fit passer les épreuves de recrutement, qu'elle exécuta avec succès et Asuka fut donc prise à la caserne. Elle savait pertinemment que son père entrerait dans une fureur incroyable en découvrant cela, mais peu importait, elle avait atteint son but. Elle était désormais soldate elle aussi.

Malgré cela, tout n'était pas fini pour elle. Rejetée par les autres soldats en tant que femme, qui plus est fille du responsable, elle mena la vie dure à la caserne, devant faire ses preuves deux fois plus que les autres. Les entraînements physiques étaient difficiles et ses compagnons ne lui faisaient aucuns cadeaux. Sans compter la colère de son père qui, rentrant de sa mission, découvrit non seulement sa fille à la caserne, mais surtout comment elle s'était arrangée pour manipuler le recruteur. La sentence tomba : l'homme fut renvoyé sur-le-champ pour faute grave et Asuka envoyée que sur des missions sans importance. Et jamais il ne serait question pour elle de monter en grade. Le prix à payer pour être soldat lui coûta cher. Sa réputation de « fille du responsable » lui collait à la peau. Les autres soldats se refusaient de la voir comme une des leurs et rebutaient plus encore à reconnaître qu'elle méritait sa place.

La rumeur d’une révolte pour destituer la Reine Gwawënia du trône arriva dans la ville et Asuka y vit un signe du destin. Peut-être était-ce là sa seule chance... Voyant que jamais elle n'aurait sa place dans la caserne et qu'on ne la verrait jamais comme la soldate qu'elle était, Asuka partit sans adieux. Une simple lettre de démission à son père à la caserne, quelques lignes à sa mère et ses frères pour leur témoigner de tout son amour pour eux et sa reconnaissance pour leur éternel soutien et Asuka partit seule. Elle emportait avec elle toute sa déception de n'avoir jamais été à la hauteur aux yeux de son père. Elle ne lui dit pas que tout ce qu'elle avait fait, c'était non seulement pour elle, mais aussi pour lui.

A son arrivée à Binla, Asuka participa à cette rébellion et aida les résistants de son épée comme elle pouvait. Au terme du 3ème mois d’affrontement, elle fut blessée par un coup de massue en pleine tête et tomba inconsciente. Elle demeura ainsi jusqu'à la fin de cette guerre civile.
En sortant de la tente où elle était soignée, elle jeta un œil désespéré sur la ville détruite et les cadavres qui jonchés les rues. Elle avait quittée les siens pour tenter sa chance ici, mais à la vue de cette pauvre victoire, elle laissa échapper quelques larmes… Son père lui revint alors en mémoire : jamais, non, jamais, elle n'aura la reconnaissance et la fierté de son père... Elle avait eu tout ce qu'elle voulait, sauf ce qui comptait le plus.
Avec la reconstruction, elle espérait aussi la sienne et balayer son ancienne vie pour tout recommencer…

Signes distinctifs spéciaux : Aucun

Équipement : Asuka ne possède que son armure qu’elle a achetée et son épée. Elle possède aussi quelques vêtements et un pendentif offert par ses frères.

Fiche de caractéristiques :
Force : 17 + 33 = 50
Dextérité : 17 + 33 = 50
Constitution : 17 + 24 = 37 41, pas 37 voyons ! [MJ3]
Intelligence : 17
Sagesse : 17
Réflexes : 15 + 30 = 45
Popularité : 50

[Hello tout le monde ! Je voulais juste vous faire part que j'étais dans la Première Version de Terres Oubliés sous le nom d'Hackûcho. Je pense que Reyblaru doit s'en souvenir car je n'ai jamais pu finir mon Rp de recrutement à cause mon absence et je m'en excuse. Me voila de retour et longue vie au forum !]

Merci pour cet accueil !

En ce qui concerne la phrase "Parfois souriante, voire pas du tout", je t'avoue que je ne vois pas du tout ce qui te gêne. Je l'aime bien comme elle est cette phrase^^
Par contre, pour les deux trois fautes que tu as vu, je veux bien les corriger, mais je ne sais pas trop lesquelles c'est...

Salutations et bienvenue !

En mettant que tu aies été effectivement sur la version V1 mais pas la V2, tu auras 20 points de caractéristique supplémentaires à répartir. A ce sujet cependant, je laisserai Reyblaru le signaler avant de valider, puisque apparemment vous vous connaissez.

Pour la fiche en elle-même, je la trouve, ma foi, fort bien rédigée. Surtout pour l'histoire, qui est bien faite, aussi bien sur les actions que dans la psychologie. Si j'en portais un, je te tirerais mon chapeau.

Pour ce qui est d'un village en dehors de Binla, c'est certain qu'ils ont dû fleurir, même si certais auront été détruits par les démons avant qu'ils n'assiègent Binla. Cependant, au vu d'une telle fiche, je pense qu'on peut se permettre de ne pas chipoter et de supposer que le village d'où tu es originaire, Asuka, aura été épargné par la menace.

Je te valide donc également, mais en attendant confirmation de Reyblaru quand à ta présence sur la première version, ta fiche ne va pas dans le forum "Fiches Validées" (Ainsi, tu pourras éditer pour ajouter les points, éventuellement, si la Dragonne de l'Eau te reconnaît bien.)

Aussi, les formules d'usages : Tu démarres avec 50 écus en poche, ton équipement ne te donne aucun bonus (pour celà, tu devras soit participée à une quête et avoir de la chance, soit voir le Forgeron (qui, il me semble, sera bientôt des nôtres)).

Les inscriptions pour le tournoi étant autorisées à la dernière minute, je t'invite à t'inscrire, afin de tester le système de combats, vu que nous manquons cruellement de personnes. Si tu le préfères, tu peux utiliser un PNJ plutôt que ton personnage, mais toutes les infos sont dans la section Arène. (Si, par exemple, tu veux tester le combat magique, vu que ton personnage est un guerrier plutôt physique)

Merci de m'avoir signaler les fautes, BonPatron n'a rien vu ni moi d'ailleurs^^
En tout cas, merci pour cet accueil. Je travaille cette fiche depuis le mois de mai. Je voulais revenir sur la version 2 de LTO, mais quand j'ai vue qu'il y aurait un déménagement possible vers une nouvelle version, j'ai attendu.
Pour le tournoi, je vais voir. Mais la, je vais faire dodo. XD

C'est bon, j'ai eu la confirmation souhaitée. ^^

Asuka a donc le droit à 20 points bonus étant sur la v1 (mais pas sur la v2).

Merci Reyblaru !

J'ai éditée ma fiche.

Je pensais que la fiche avait déjà été validée. Ma foi, puisque c'est ainsi, je le fais moi-même